
LA PLACE DU COMMONS ET DES ENTREPRISES OUVERTES DANS L’ÉCONOMIE AMÉRICAINE
Ci-bas un citation d’un rapport de la Harvard Business School qui résonnera sans doute assez fort dans les milieux académiques et entrepreneuriaux. Un constat de base fait par les gurus du management notamment Micheal Porter, qui est à l’origine de cette étude: La crise financière est le symptôme d’un déclin bien amorcé de la compétitivité des USA dans le nouveau contexte mondial. Laissant peu de marge de manoeuvre aux politiques publiques en matière de relance.
» Forces of labor supply and demand leave only two paths forward. One is to accept the decline of American living standards as the unfortunate but unavoidable consequence of today’s economic reality. The other is to try, often futilely, to resist the decline through policies that aim to slow globalization, stall technology, and redistribute gains. »
La Chine produit 10x plus de PhD par an que les USA, et le 1/3 des PhD aux USA sont de Chine. Le pari visant à déplacer l’avantage concurrentiel de l’occident sur la connaissance s’avère un échec. Alors la question du rapport est de savoir comment faire pour créer et capter de la valeur dans cette nouvelle réalité. Question que Sensorica se pose au sein d’une entreprise ouverte. Voici la recommandation finale de cette étude:
But the result is not inevitable, and our findings suggest that many of America’s challenges are inflicted by our own actions or inaction. We see a very different path forward: invest and set policies to make Americans so productive that they can command higher wages even in the face of these dynamics.This path involves building up the commons, or the shared resources on which all business depends, to boost labor productivity—for instance, by giving Americans world-class opportunities for education and skills development that are aligned with the needs of the workplace; by surrounding themwith advanced infrastructure that provides mobility and opportunity; and by strengthening other elements of the business environment on which companies and workers depend. »
SUSTAINING THE COMMONS
Concernant le point « sustaining the commons » mon intuition (faute d’avoir une connaissance étendu de Sensorica) me semble être un problème de connaissance par les nouveaux venus au niveau des processus de coordination, peut-être plus que de valeur. De connaissance dans le sens ou l’outil principal d’auto-gestion permettant de faire une gestion efficace de la valeur le VAS demande 1) que l’information soit produite et 2) donc une période d’apprentissage de l’outil et du système OVN dans lequel il s’insère. J’ajouterais que ce genre d’investissement demande au départ 3) une reconnaissance de la valeur et des avantages pour les individus d’une participation dans un tel système à long terme. Le rapport évoqué plus haut donne un bon insight sur les raisons d’intégrer une entreprise ouverte et éventuellement un réseau d’entreprises ouvertes et donc de développer sa réputation au sein de ces réseaux. C’est à mon avis cette notion de « valeur de la réputation » et son monitorage qui bientôt comptera sur le marché. Linkedin par exemple fait déjà de la R&D en ce sens.
Le point « solution » privilégiant un travail de structuration m’apparait nécessaire. Je pense que l’idée d’introduire une distinction entre les participants en fonction « of the ways they use (or plan to use) an open business » devrait aussi être claire au départ et permettre à ces derniers d’effectuer un passage vers l’intégration de l’entreprise sans menacer leur « reputation value » ou celle de l’entreprise.
Ma contribution au point « sustaining the commons » porte du coup sur le processus « d’appropriation (dans le sens d’empowerment individuelles) du commons dans une entreprise ouverte« . Ou comment passer par le chemin du technoshop vers celui de l’entreprise ouverte ? Puisse que nous avons à faire avec des humains, j’ai tendance à croire que la solution devra inévitablement passer par l’humain avant de passer par la machine. Il y à a mon sens un travail de médiation (communication, diffusion, mentorat) qui pourrait être pris en charge par des acteurs au sein de ces écosystèmes qui puisse à la faciliter et accélérer le transfert de connaissance tout en dynamisant les contributions au sein de l’entreprise.
Une réflexion sur « La Commons Economy à l’heure du déclin de l’Empire Américain »